Bom dia !

Une semaine après notre arrivée, nous avons pris nos marques et sommes (presque) acclimatées à Diamantina.

Ce qui nous marque le plus ici, ce sont les paysages incroyables que nous traversons et la végétation luxuriante de la région. Les gens que nous cotoyons sont extrêmement gentils et souriants et nous essayons d'améliorer rapidement notre brésilien afin de mieux communiquer avec eux.

On va essayer de vous faire rêver à travers les photos et articles que nous allons poster, n'hésitez pas à poser des questions ou à commenter ce que vous voyez, il suffit de cliquer sur les articles présents dans la rubrique "derniers articles" sur la gauche.

Até logo !

Nous sommes arrivées à Mendahna après 28 heures de voyage, 2 avions, 2 bus et 1 trajet en fiat Uno.

Parties de Paris, nous avons traversé l'atlantique, survolé Rio et une partie du Brésil avant d'arriver à destination.

Après un si long voyage, nous fûmes soulagées d'arriver à destination où nous attendaient mon grand cousin et mes grands oncle et tante. Jean François, MERCI de nous accueillir dans ta jolie maison:

Voici une histoire peu banale : ici les cigales explosent à force de trop chanter. Leur chant (qui n'a rien à voir avec celui des cigales du sud de la france) est impressionnant ! Au début on dirait une vieille voiture qui démarre, puis petit à petit le son devient régulier et de plus en plus strident par palier. Là on se dit que c'est le max que la cigale peut faire, éh bien non ! ça continue d'augmenter jusqu'à explosion de la dite cigale... C'est dingue non ?

 Remarquez la fente sur son dos.

Chaque jour, nous aidons Genulza la cuisinière à  la préparation des repas. 36 enfants et 8 adultes  déjeunent chaque jour à l’Epil, le diner est servi pour 36 enfants et 2 adultes.

Les enfants sont également mis à contribution par roulement. Les enfants assurent une aide quotidienne pour la préparation du feu,  l’épluchage des légumes, la vaisselle, le nettoyage des sols de la cuisine et des tables du réfectoire.

Le déjeuner est composé d’un plat unique comprenant des légumes variés (cuits & crus), du riz, des  feijao, de la viande. Celui-ci est accompagné d’un jus de fruit frais préparé en cuisine et parfois d’un dessert (salade de fruits, laitage ou morceau de sucre). Même menu pour le diner en quantité plus réduite.

Une cuisinière à bois est utilisée pour la cuisson des aliments. Les buches proviennent  des bois du Dacaman (espace paradisiaque appartenant à l’Epil situé au milieu de nulle part à 15 kilomètres de Diamantina et à 45 minutes de voiture par une piste digne d’un rallye Paris-Dakkar).

La nourriture servie chaque jour pendant les repas, provient de dons (supermarchés de la ville, associations, police militaire, particuliers…).

Légumes crus : betterave, tomate, choux

Légumes cuits : aubergine, courgette, haricot rouge, carotte, manioc, pomme de terre, poivron, citrouille et autres curcubitacés

Viande : poulet, porc, boeuf

L’hygiéne est très importante pour les brésiliens. Les aliments sont lavés plusieurs fois avant et après épluchage. L’ananas est même passé au savon avant d’être épluché.

La base de l'alimentation brésilienne est le riz, les haricots rouges (qui peuvent également être servis en purée) et la viande. Une multitude de légumes cultivés dans le pays permet de proposer des plats variés et équilibrés, mais ceux-ci ne sont pas très prisés par les brésiliens. (nb : pour info, beaucoup d'allemands sont venus s'installer au Brésil, est-ce la raison pour de ce manque de goût pour les légumes ???? lol).

Les fruits (oranges, bananes, mangues, acerola, ananas - 1000 fois meilleurs qu'en France) sont également consommés "à croquer" ou en jus.

Pour ceux qui se demandent pourquoi le voyage a été si long, voici une carte du Brésil où vous pouvez situer Diamantina.

Pour plus d'info: http://fr.wikipedia.org/wiki/Diamantina

Les rues de Diamantina n'ont pas à rougir devant "les rues de san Francisco". Vous avez besoin d'une préparation physique en vue des prochains JO ou pour battre votre voisin au prochain concours de montée d'escalier ? Venez ici, c'est génial pour s'entrainer !

Toutes les rues de la ville sont pavées de cette façon, c'est une des raisons pour lesquelles Diamantina est classée au patrimoine mondiale de l'UNESCO. A contrario ce classement ne l'autorise pas à améliorer ses pavés, et dès qu'il pleut, il est impossible d'y circuler car les véhicules glissent.

Chaque soir nous dînons sous le préau (où est la salle à manger de façon permanente).

Quelques amis du soir viennent nous aider à combattre les moustiques, un futur prince (on cherche une fille pour se dévouer) et un être transparent très girlie.

Magalie a eu la surprise de retrouver ce lézard aux yeux roses dans sa douche le soir de notre arrivée. Grace à son "cri qui tue", il a très vite détalé ...

Le football tient une place très importante dans la vie des brésiliens.

On trouve des buts de foot installés un peu partout et même dans les endroits les plus improbables.Ici dans le fleuve Jiquotinhonha.

Actuellement  se joue le championnat du Brésil, « le Brazilero ». Les matches se jouent le dimanche et le mercredi jusqu’à fin novembre.

Les matches sont suivis religieusement par la population dans les maisons, dans les bars et autres lieux publics. A chaque but marqué, les supporters font sauter des pétards dans les rues. Si leur équipe gagne,  la fête a lieu toute la nuit (défilé des couleurs  de l’équipe gagnante en voiture avec concert de klaxons, concert de pétards dans les rues)... Nous avons pu expérimenter cette ambiance la semaine passée car l’équipe régionale du Minas Gerais, l’équipe « Cruzeiro »,  a remporté le match lui permettant de confirmer sa 1ere place au classement du « Brazilero ».

Mercredi dernier avec les enfants de l’Epil, nous avons visite des abords du club d’entrainement de football de l’équipe « Cruzeiro ». Ce club est  à Belo Horizonte  (ville située à 5 heures de car de Diamantina). Nous avons eu la chance de voir un des footballeurs de l’équipe. Nous sommes également allés voir le nouveau stade de Belo Horizonte, le « Estadio Mineirao» qui possède 62 547 places, soit le 2eme stade du Brésil.

Une journée classique se déroule ainsi : lever 6h15 (il fait jour et environ 20°), départ  de chez Jean-François pour l’Epil situé à Diamantina vers 7h15.

On co-voiture avec 2 personnes qui travaillent également à l’Epil (la cuisinière Genulza, un éducateur Luis ou la comptable Alysanne). Nous arrivons vers  8h à l’Epil (45 minutes de route de montagne). Retour pour Mendahna vers 18H. Coucher entre 21h et 22h (de vraies mémères hi hihihi).

A l’Epil, nous sommes actuellement 3 français (nous + Lionel – un breton – en stage à la menuiserie de l’Epil jusqu’à fin novembre).

La matinée, Virginie & moi sommes en cuisine pour la préparation du déjeuner et du diner. Les enfants sont en activités ou en soutien scolaire à l’Epil.

Déjeuner avec les enfants à 12h. Les éducateurs et nous sommes en charge du service du déjeuner. Les brésiliens sont très croyants et pratiquants, le bénédicité est dit avant chaque repas.

L’après-midi,  les enfants sont en cours au collège. Nous en profitons pour travailler sur les projets (ex : mise à jour du site internet de l’Epil par Virginie). Nous jouons également avec les enfants lorsqu'ils ne sont pas en cours. Ci-dessous cours de scoubidou avec Arthur...

Les journées plus calmes, nous nous baladons dans Diamantina afin de renforcer nos mollets bien musclés (oui, oui, c’est du muscle !!!).

Des "journées découvertes" sont également organisées par l'Epil. La semaine passée nous étions à Belo Horizonte pour la visite du zoo et la visite d'un club de football. Nous assistions les éducateurs dans l'encadrement des 31 enfants.

Vous pouvez noter que nos journées sont bien chargées et que nous méritons bien nos week-end enchantés.

Malgré ces 45000 habitants, Diamantina et ses environs ne bénéficient pas partout de routes goudronnées, surtout lorsque l'on veut rejoindre des villages de 1000 ou 2000 habitants.

Ici les amortisseurs sont à rude épreuve. Voici quelques clichés des routes secondaires...

Un des nombreux ponts :

Un carrefour (faut savoir où vous allez à l'avance) :

La vitesse moyenne sur ces routes est de 50km/heure, pas de radar fixe ou mobile, c'est inutile ici !

En observant la couleur de la terre, j'ai compris pourquoi Jean christophe Rufin a intitulé son roman "Rouge Brésil". 

J’aimerais vous parler aujourd’hui d’un lieu très particulier qui appartient à l’EPIL et que Jean François et son équipe réhabilite depuis quelques temps : il s’agit du Dacamao.

Nous sommes 15 jours en arrière et nous attendons le combi VW pour partir rejoindre cet endroit perdu en pleine montagne, à 15 kms seulement de Mendanha, mais à 40’ de chemin rouge.

Nous traversons le plus grand pont : impressionnant et entouré d’un paysage grandiose !

Sur notre route nous rencontrons une  jolie fleur et une peau de vache (on connaît la chanson…)

Nous sommes en pleine nature au milieu de nulle part :

Puis nous arrivons dans le petit village Marianunes où habite Edilson le gars qui s’occupe d’entretenir le Dacamao.

Jean François a des cadeaux pour toute la famille de la part de Jean-Yves et Françoise (le président de l’association française et la 1^ère dame). Une fois la remise des cadeaux effectuée, on nous offre un Fanta orange et on nous fait visiter la cuisine, le four à pain qui est dehors, le jardin et la maison de l’arrière arrière grand-mère car 5 générations habitent côte à côte.

Avant de partir, avec l’aide d’un grand bâton, Edilson nous cueille des mangues que les jeunes essayent de rattraper avant qu’elles ne tombent sur le sol.

Rafraichis et enjoués par l’accueil chaleureux que nous avons reçu, nous repartons pour le dacamao que je vous laisse découvrir…

Nous partageons notre pique-nique avec Edilson qui passera finalement la journée avec nous. 

Certains font des siestes… 

D’autres nagent,

Pendant que moi je me bats contre des monstres divers et variés :

Des lézards géants !

Une sauterelle de l’espace !

Des libellules rebelles !

Et un oiseau évadé du fameux film d’Hitchcock !

Que d’émotions ai-je traversées… Mais c’était bien peu comparé au fait de voir Magalie dévorer ce fruit (très bon selon elle) qui sentait les pieds à 5m à la ronde !

A kiss darling? Non merci, très peu pour moi !

PS : nous profitons de cet article pour remercier tous ceux qui nous laisse des petits commentaires, ils nous font très plaisir et beaucoup rire, MERCI !

Ca y est nous avons bien récupéré mes parents vendredi dernier à Belo horizonte après un voyage de 33 heures, 1 TGV, 2 avions, 1 taxi et une voiture de loc': le record est battu !Ils ont tout de même raté la correspondance à Rio suite à un retard au départ de Roissy. 

Comme vous pouvez le constater, ils sont déjà acclimatés au pays.

commentaire de Gérard & Jacqueline: enfin arrivés ! c'est bizarre de voir des décos de noêl sous 36° ! bisous à tous.

Comme vous le savez déjà, les tongues sont les chaussures de prédilection des brésiliens & brésiliennes. Les plus connues sont les Havahanas et les Ipanéma, mais il en existe bien d’autres.

De jolies tongues avec des orteils tout tristes, ce n’est pas concevable pour les brésiliennes.

C’est Nice, une amie de Jean-François, qui s’est chargée de mettre mes pieds à la mode brésilienne. 40 minutes d’expression libre et voici le résultat. Super joli n’est-ce pas !!!

Bien évidemment, on ne peut pas laisser les ongles des mains tristes maintenant, alors…

Trop cool…finies les corvées  d’épluchage de légumes, bye bye  la vaisselle à laver… On ne va pas abimer ces œuvres d’art. hi hihihi

En complément de nos visiteurs nocturnes, nous avons fait quelques rencontres « intéressantes » et originales.

Dans le jardin de Jean-François, nous recevons chaque jour la visite de petits colibris, de lézards rappeurs, de papillons géants, d’oiseaux aux chants mélodieux, et de cigales avant explosion…

Tout au long de nos balades, nous faisons connaissance avec des araignées pêcheuses de la taille d’un camembert, un mille pattes, un petit et un grand varans, des fourmis travailleuses, une tortue perdue, des sauterelles géantes, des termites construisant leur logis…

Et tout cela sans oublier, les ballets nocturnes des fourmis & termites volantes qui attirées par la lumière de la terrasse viennent  perdre leurs ailes dans nos cheveux et nos assiettes… En raison de la violence des images, aucun visuel de ces ballets n’est possible…

Bref, y’a matière à me faire chauffer la voix et à nous booster le palpitant…

Nb : A ce jour aucune victime de mon « cri qui tue » n’est à déplorer, par contre je confesse l’écrabouillissement de plusieurs termites & fourmis volantes. 

Samedi dernier, nous avons préparé et assisté à la journée des familles à L'EPIL.

Lever 6h du mat' pour aller aider Genulza à la cuisine vers 8h.

 Puis vers 8h30, petit déjeuner offert aux familles : gâteaux aux oranges/au chocolat, jus de fruit, café sucré et petit pain jambon blanc, hum miam miam !

 A 9h00, c'est la grand messe, chants, bénédiction et discours.

Viennent ensuite un concert de jeunes musiciens et le déjeuner pour 100 personnes environ (c'est pour cela que nous avons travaillé durement en cuisine le matin même...).

A 15h nous rejoignons l'école des filles, VEM, qui fête ses 20 ans d'existence. Ce centre de jour forme les jeunes filles (près de 80 au total, entre 7 et 17 ans)) à divers travaux manuels tout en leurs inculquant des principes de vie fondamentaux. C'est un couple de retraité suisse qui a mené à bien ce projet que Jean François avait imaginé. Beaucoup d'émotion tout au long de l'après midi...

Mon cousin le Géant Français, qui a été l'inspirateur de ce beau projet. (remarquez bien comment ce gars est inspiré...)

Un spectacle de danse de la part des plus grandes filles

Quelle belle journée ! Merci à tous.

Suite aux fortes inondations sur RIO nous avons mis 6 heures pour nous rendre à l'aéroport mercredi dernier au lieu d'une heure. Nous avons donc raté notre avion et failli ne pas partir à Iguazu. Fort heureusement il y avait un autre avion à 22h le soir, et nous sommes donc arrivés à 1h du mat' à l'hôtel d'Iguazu. Levés à 6h30, nous sommes partis en bus voir les chutes. Imaginez une entrée similaire à une attraction Disney derrière laquelle on emprunte un bus double étage qui nous balade à travers une immense forêt. Après 20' de trajet, on nous fait descendre et nous poursuivons à pied sur un sentier balisé. Pour le reste, chut, je me tais, car là, seules les images comptent...

Ci-dessous la passerelle qui nous fait aller sur le bout des chutes, douche assurée lol

C'est un spectacle INCrOYaBLe !

Un spectacle INOUBLIABLE !

C'était FANTASTIQUE !

Rio de Janeiro : succession de montagnes, plages de sable très fin et la plus grande forêt urbaine au monde (Tijuca).

Nous logeons sur Copacabana, à une rue de la plage. Nos déplacements se font en bus pour profiter un maximum du paysage (grandes avenues bordées de palmiers, petites places & anciennes maisons coloniales, tours modernes et favelas).  Les chauffeurs de bus se prennent tous pour Senna. Je ne vous dis pas l’ambiance…

La ville est très propre et ce malgré de nombreux bâtiments en ruines. 

* Le Corcovado - le Christ Rédempteur bénit et protège la ville depuis 1931. Edifié pour célébrer les 100 ans d’indépendance du Brésil, le Christ fait 39 mètres de hauteur (dont 8 mètres de socle) et 27 mètres de largeur d’une main à une autre. Panorama qui nous laisse tous sans voix.

* La cathédrale métropolitaine de Sao Sebastiao (75 mètres de haut et 106 mètres de diamètre) peut accueillir 20 000 fidèles et possède 4 vitraux de 60m de haut.

* Le pain de sucre, rocher d'une hauteur de 395 mètres, est accessible par téléphérique depuis 1908 (montée en 2 étapes). Depuis son sommet, nous admirons la ville de Rio et le Corcovado (enfin normalement car celui-ci aujourd’hui avait la tête dans les nuages…).

La montée se fait en deux étapes de 3 minutes (très éprouvante pour moi qui déteste les ascenseurs en tout genre). Je ne risquais pas de me prendre pour James Bond dans « Moonraker ».  

Petite promenade dans le jardin botanique. 

 Et tout cela sous le soleil… On mesure tous notre chance d’être ici... 

Comme vous le savez, les brésiliens sont très croyants et pratiquants. Ils peuvent pratiquer plusieurs religions à la fois mais la religion catholique est la plus présente. Nous avons assisté à plusieurs messes et il faut bien l’avouer, elles sont beaucoup plus musicales et plus animées qu’en France. On pourrait presque se croire à un concert.

Un groupe de musicien accompagne toujours les 2 ou 3 animateurs chanteurs. Nous avons pu entendre une batterie, un accordéon, des guitares sèches, des guitares électriques et même la fanfare de la police militaire jouer pendant les messes.

Petite curiosité à la fin de la messe, les habitants de la commune dont l’anniversaire a eu lieu pendant la semaine, sont appelés à rejoindre le prêtre qui leurs remet une enveloppe contenant une image pieuse et une petite prière. Ensuite, c’est toute l’assemblée qui applaudit en chantant d’une seule voix « Joyeux Anniversaire ».    

Pendant notre séjour au Brésil, nous avons pu admirer de nombreuses crèches. En voici quelques-unes…

du jardin extraordinaire de Jean-François...

et d'ailleurs...

Avec ce climat idéal (chaleur & humidité), les plantes et fleurs poussent merveilleusement.  

Un immense MERCi à "Géant Français" de nous avoir accueillit dans sa patrie brésilienne.

Nous avons vécu une MAGNIFIQUE expérience humaine et culturelle. Nous garderons à jamais dans notre coeur et notre mémoire, les visages, les sourires et les accolades chaleureuses des enfants et adultes que nous avons rencontré pendant ces quelques semaines ainsi que les paysages grandioses que nous avons traversé.

Nous revenons en France riches, non pas de diamants et d'or, mais d'expériences et de souvenirs inoubliables.